Roger Waters @ Stade Pierre Mauroy, Villeneuve D'Ascq
Cette fois la scène se déroule dans le nord, à Villeneuve d'Ascq plus précisément. Le stade Pierre Mauroy, dans sa configuration concert avec le toit fermé et la pelouse "repliée", apparait d'emblée plus humain, moins austère et beaucoup mieux conçu que la U Arena.
Fait rare de nos jours, mais qui va transformer ce concert en un moment inoubliable, c'est qu'il n'y a pas
de fosse "Or", et l'on se retrouve de fait à quelques mètres de la scène. On peut dès lors (sans mauvais jeu de mots...) voir les musiciens au boulot, ce qui apporte énormément à l'intensité du concert.
Le show est exactement le même qu'une semaine avant. L'écran s'allume et la jeune femme vient s'asseoir sur la plage.Elle regarde la mer pendant quinze minutes, puis le ciel rougit....Dans un fracas, l'introduction de Dark Side Of The Moon se fait entendre, suivi de Breathe.
Le son est incomparable avec la semaine précédente. Clair, cristallin, quadriphonique.
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Waters est en bonne forme. Le regard vif, accrocheur...loin de l'homme introverti qui crachait sur les premiers rangs. Et le groupe est à l'avenant. Kilminster sonne terriblement bien, même si on le sent maintenant un peu en pilote automatique. Wilson et Seyffert s'affichent très complices.
Après la pause et les slogans anti Trump et anti Israël, la Battersea emerge sur l'écran central, dans un bruit assourdissant. L'effet visuel est bien plus intense que celui généré à la U Arena.
Dogs est puissant, intense. Pigs renouvelle la diatribe anti-Trump, annonçant clairement que ce dernier "est un porc". La séquence Animal est à nouveau le point d'orgue du show.
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Etrangement, comme à la U Arena, Money manque singulièrement de pêche et le son marque ici des signes de faiblesse, mais tout s'arrange avec Us & Them. Comme à Nanterre, le prisme de Dark Side surgira lors des derniers accords de "Eclipse", surplombant quasiment la moitié de la fosse.
S'ensuit à nouveau un discours encensant le BDS, franchement antisémite... on ferme un peu les oreilles à ce moment là, en attendant que Comfortably Numb vienne cloturer une soirée magnifique.
Le show est certes très engagé, mais on peut se concentrer sur la musique uniquement et pas nécessairement adhérer à l'ensemble des combats du chanteur. D'ailleurs au final ça tape tellement de tous les côtés qu'on ne sait plus très bien dans quelle direction vont les missiles.
S'ensuit à nouveau un discours encensant le BDS, franchement antisémite... on ferme un peu les oreilles à ce moment là, en attendant que Comfortably Numb vienne cloturer une soirée magnifique.
Le show est certes très engagé, mais on peut se concentrer sur la musique uniquement et pas nécessairement adhérer à l'ensemble des combats du chanteur. D'ailleurs au final ça tape tellement de tous les côtés qu'on ne sait plus très bien dans quelle direction vont les missiles.
En tous cas l'opération réconciliation a bien marché. Le désamour passager après l'épisode parisien était clairement à imputer à la U Arena, salle qui au final a vraiment un effet dévastateur sur les artistes...On lui préfèrera très franchement le Stade Pierre Mauroy pour la qualité de son accueil.
Setlist:
1. Speak To Me
2. Breathe
3. One Of These Days
4. Time
5. The Great Gig In The Sky
6. Welcome To The Machine
7. Déjà Vu
8. The Last Refugee
9. Picture That
10. Wish You Were Here
11. The Happiest Days of Our Lives / Another Brick In The Wall (parts II and III)
12. Dogs
13. Pigs (Three Different ones)
14. Money
15. Us & Them
16. Smell The Roses
17. Brain Damage
18. Eclipse
19. Comfortably Numb
Line-up:
Roger Waters – bass, lead vocals, guitars
Dave Kilminster – guitars, bass, talk box, backing vocals
Gus Seyffert – guitars, bass, keyboards, backing vocals
Jonathan Wilson – guitars, keyboards, lead and backing vocals
Drew Erickson – piano, keyboards, Hammond organ
Jon Carin – piano, keyboards, programming, lap steel guitar, guitars, lead and backing vocals
Ian Ritchie – saxophone, additional bass
Joey Waronker – drums, percussion
Jess Wolfe – lead and backing vocals, percussion
Holly Laessig – lead and backing vocals, percussion
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